Rapidement je me suis aperçu que ce qui retenait mon attention, c’étaient ces structures et assemblages qui ne comptent pas, les images délaissées, ce qui reste dans un coin. Leur capacité à produire une rupture avec l’environnement renforçait leur attrait et confirmait leur sens esthétique. Je les photographie pour ensuite les trier, les classer puis les sélectionner progressivement comme bases de mes travaux. À terme, les réalisations s'intègrent à l’ensemble des productions finies comme de nouveaux marqueurs des souvenirs et des perceptions. Ces productions participent par ailleurs, dans leur rapprochement, à la constitution de nouveaux espaces. Il s'agira de lieux présentés comme autant de décors issus de la réduction et de l'épure d'environnements communs et personnels. Des lieux d’agglomérations, de superpositions, d’excès même parfois. Des lieux qui enfin, tenteront de montrer un sens du temps et du quotidien.